J1 : J’arrive la veille du départ à Balaguer. Côté FMR, l’équipe est constituée de Chiara, Clément, Julien et Tom. Je retrouve également plusieurs amis qui participent à cette aventure. Les équipes sont toutes concentrées dans la préparation de leurs affaires. Il ne faut rien oublier, tout optimiser puis passer la vérification au près de l’organisation. Il fait très chaud et chaque effort en dehors de l’hôtel climatisé est rude. Ça discute stratégie et gestion de course. Très vite arrive la 1ère épreuve du raid : le briefing ! 4h d’explications sur le déroulement des différentes épreuves. Les questions fusent et chaque détail du règlement peut être important sur la suite de l’aventure. Les équipes convergent ensuite sur la place au centre de Balaguer. Il est 20h et ils reçoivent un rouleau qui contient l’ensemble des cartes qui leur permettra de rejoindre l’arrivée à Belluno. Chaque équipe s’installe à une table et pendant 2h, les orienteurs stabilotent l’itinéraire qu’ils pensent suivre. Les autres équipiers, confirment le roadbook, aident sur certains choix, demandent des précisions à l’organisation…. C’est très studieux et ça fourmille !
La première épreuve est une course d’orientation dans la ville. L’organisation ne me donnera les cartes qu’une fois le départ donné. Je sais que ça va partir vite et que j’aurai peu de temps sur cette épreuve pour aller me placer. Je décide donc d’aller visiter la ville pour essayer de repérer des points de vue intéressants. Je suis naturellement tenté par aller voir les remparts qui surplombent la place. Bonne nouvelle, j’y croise une balise, les coureurs y passeront donc ! Je redescends pour assister aux dernières minutes avant le départ.
22h pétante, c’est parti ! Les coureurs s’élancent comme pour un sprint, ce n’est pourtant pas là que la course va se gagner… Ils le savent tous mais la pression qui s’est accumulée et l’adrénaline sont trop fortes ! Dès que les coureurs sont partis, je récupère mon tas de carte et je file au pas de course sur les remparts. Pour moi aussi, il y a une forme d’excitation, c’est parti pour 1 semaine à anticiper les trajectoires des raideurs et à faire des photos ! Après les remparts, je redescends au cœur de la ville. La carte me permet de mieux comprendre le déroulement de cette 1ère épreuve. Par contre, cette CO est en ordre libre. Impossible avec la carte de savoir par quel côté FMR va arriver sur la place ! Heureusement, je découvre le site du suivi live qui sera un sérieux atout pour anticiper les choix des concurrents. En fait, chaque équipe est équipée d’une balise GPS et un site internet géolocalise leur point sur la carte en quasi-direct. Les points sont rafraichis toutes les quelques minutes et on peut voir l’historique de leurs positions. Un outil indispensable surtout quand l’objectif est de suivre principalement une équipe ! Ça y est, les 1ers reviennent sur la place et enfourchent leurs vélos. FMR est dans le paquet de tête et la transition est rapide. Ouf, ça s’est fait ! Je regagne ma voiture et commence à étudier les cartes. Inutile de se presser à aller rapidement croiser la tête de course, il vaut mieux se poser un peu, la course va être longue. Je retourne donc à côté de l’hôtel traiter les premières images et profiter du wifi pour les envoyer. En étudiant les cartes, je repère un accès carrossable qui s’approche de la rivière que les coureurs vont naviguer pendant la nuit. J’y vais. Le terrain est moins idéal que prévu et je surplombe le cours d’eau. Le chemin qui devait me permettre de rejoindre le bord n’est pas très praticable. Tant pis, je pose ma tente à côté de la voiture. Il est 1h du mat, j’essaye avec le suivi live de savoir à quelle heure les premiers bateaux vont arriver. Je mets un réveil à 4h du matin.
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